17 avril 2023 (1.5)

Le déroulement de cette soirée fut éclair mais si bruyante dans ma chair. Je me retrouvai au poste de police en un instant. Assise sur cette chaise dure, je répétais en boucle le déroulement de ma journée et de ce qu’elle aurait du être pour Simon et ma sœur. ” Je commence le travail à 16heure. Ma sœur va chercher Simon à 16h30 a l’école. Elle y va en voiture. Elle se rend directement à mon domicile. Elle s’occupe de lui et à 21heure, elle le couche. Puis elle reste jusqu’à mon arrivée vers 22h45. En général, elle bosse son droit. Elle aimerait devenir avocate. Je ne suis pas arrivé en retard et je n’ai rien remarqué de différent dans ma journée. Je n’ai pas d’ennemi et mon fils non plus, il est si jeune. Et ma sœur n’est pas du genre à s’attirer des ennuies. ” Grâce au Baby-phone installait dans la chambre de Simon. Ils ont pu constater que Simon n’a jamais été couché. L’heure de leur disparition est avant 21heure. Je remarque également aux visonnages de cette videos statique, qu’à 20heure, elle n’est jamais venu prendre la serviette de bain de Simon ni son pyjama qui étaient posé sur son lit. Les enquêteurs avaient lancé des recherches pour localiser le téléphone de ma soeur. Mais qu’à leur niveau, ils devaient attendre demain matin afin de poursuivre leur investigation. Toute une équipe était chez moi, je ne pouvais pas y rentrer. Au vu de la gravité de la situation, la ville était bouclée de patrouille de police. Une surveillait la gare, une autre les axés départementales et autoroutier. Minuit passé. Ils m’ont indiqué qu’un hôtel avait été prit à mon nom a leur charge juste à côté et que j’étais invité à y aller afin de me reposer. Ils m’y ont accompagné, et m’ont dit d’attendre leur appel demain dans la matinée afin qu’on regroupe et qu’on essait, avec les nouvelles informations qu’ils auront, peut être retracer la soirée de Simon et ma sœur. J’arrivai au pied de cet hôtel, un policier était sur place. Il mindiqu’a ma chambre sans me faire passer par l’accueil. Les murs de cet hôtel étaient bleu pal et le sol en chevron d’un bois foncé. L’agent ouvra la porte de ma chambre, me donna la carte de celle-cie et parta d’un signe de tête. Je le trouvais mal à l’aise en ma présence. Ma propre présence me dérangeait. Elle était dénuée de sens, dans cette chambre d’hôtel sans mon fils et sans ma soeur, hors de ma maison. Je n’avais même pas de sac de change avec moi. Le commissaire chargeait de l’enquête m’avait dit que je pourrais certainement avoir accès à certaines pièces de ma maison dès demain, ce qui me permettrait d’y faire semblant de vivre, dans l’attente insurmontable. Je m’allongea dans le lit, au dessus de cette couette à motif triangulaire qui me rappeller celui des premieres bottes de pluie de Simon. La culpabilité m’empêchait de me reposer, de fermer les yeux. Je sentais mes nerfs optiques brûlaient derrière ces deux grosses billes pleines de larmes. Que c’était-il passé ? Où étaient-ils ?

submitted by /u/AUTOMATHE
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