La vieille maison (histoire vrai)

Mes parents ont emménagé dans une grande maison assez ancienne (vers 2014 ou 2015). J’étais encore très jeune à l’époque, mais je m’y suis vite habitué. La maison était vraiment spacieuse, avec un immense jardin, et une forêt attenante.

Environ trois mois après notre installation, mon père est parti en déplacement, me laissant seul avec ma mère. Une nuit (il devait être entre 23h et 1h du matin) je dormais pendant que ma mère regardait la télévision en bas. Au bout d’un moment, elle décide de monter se coucher.

La maison étant ancienne, la moitié des lumières ne fonctionnait pas, et bien sûr, il faisait nuit noire. Alors qu’elle montait les escaliers dans l’obscurité, elle a soudainement entendu un souffle, comme quelqu’un qui expirait, juste derrière elle, dans sa nuque.

Paniquée, elle s’est dépêchée de monter et s’est réfugiée dans sa chambre. Elle s’est glissée sous la couverture, a fermé les yeux en espérant que ce soit fini. Mais quelques secondes plus tard, elle a senti une main imaginaire ou invisible lui caresser l’épaule droite, lentement, jusqu’à la gauche. Le moment lui a paru durer une éternité tant elle était envahie par l’angoisse. Cette nuit-là, elle n’a presque pas dormi, se sentant constamment observée.

Quelques semaines plus tard, alors que je jouais dehors dans le jardin, je me suis mis à creuser pour m’amuser. Après plusieurs minutes, j’ai trouvé ce qui ressemblait à un os, plus précisément une mâchoire. J’étais ravi, j’avais l’impression d’être un aventurier comme dans les films. J’ai couru le montrer à ma mère.

Au début, elle ne comprenait pas trop ce que c’était. Puis, réalisant la nature de l’objet, elle me l’a immédiatement confisqué et a appelé la police. D’après ce que j’ai appris, l’os appartenait à un ancien militaire. C’était le seul os retrouvé dans le jardin.

Deux ans plus tard, pour d’autres raisons, ma mère a décidé que nous devions déménager. Encore aujourd’hui, je me demande si c’était vraiment l’esprit de ce militaire qui hantait la maison et qui avait effrayé ma mère… ou si elle avait simplement été victime d’une frayeur, amplifiée par la fatigue et l’obscurité.