Salut! L’histoire dont je vais vous parler date de quand j’étais en cm2. Je me souviens encore précisément, car elle m’a valu un détour chez un psy par la suite :’)
C’était les vacances d’été, et j’avais prévu de rejoindre un camping organisé par une association avec quelques personnes de mon âge. On était une dizaine si je me souviens bien. Le campement était situé au fin fond d’une forêt d’Allemagne, bien isolé de toute agglomération. Seuls des scouts allemands était dans les alentours, même si c’était plus dans l’ordre du kilomètre. Outre le fait que le camping n’était pas très amusant, et que j’en aurais gardé un mauvais souvenir dans tous les cas, la dernière nuit m’en laisse une bien plus sinistre trace.
On s’était couché assez tard, après guimauve autour du feu et différents jeux. Vient le moment de se coucher et tout le monde regagne sa tente. Je n’ai pas réussi à m’endormir et les heures défilaient. Aux alentours de 2heures 3heures du matin, il commence a y avoir pas mal de pluie. Suite à cette averse, c’est le silence absolu. Peu de temps après, j’entends quelqu’un à l’extérieur respirer fort et marcher dans le campement. Les bruits de pas se rapprochent puis s’éloignent, pour finalement s’arrêter à quelques mètres de ma tente. J’entends alors les bruits de respiration, à seulement quelques centimètres de moi. Je sens après cela cette personne me caresser la tête à travers le tissu de la tente. Ce moment, quand j’y repense, a duré une éternité. J’étais figé, en pleurs, incapable de ne rien faire. L’homme commence à pousser des sortes de grognement tout en continuant de me toucher la tête. Il s’arrête alors puis et se rapproche de l’ouverture de ma tente. Je tiens a préciser que c’est une tente à compartiment, donc elle ne donne pas tout de suite sur moi. La personne ouvre doucement la tirette, comme si elle ne voulait pas me réveiller, et rentre dans la “pièce principale”. Je me tourne doucement vers la moustiquaire au-dessus de la porte me séparant de l’homme. Je la fixe, et un moment je le vois. Du moins je vois seulement une nuance de noir, car c’était de nuit et à travers la moustiquaire. L’homme reste là, juste devant, il semblait me regarder. Du moins sa respiration forte était dans ma direction. Je me réfugie alors dans mon sac de couchage. Je m’en rappelle encore avoir essayé de m’étouffer dans mon sac de couchage car je croyais que c’était la fin pour moi, ou que j’allais vivre pire. Honnêtement, quand j’y repense, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas crié. Les tentes n’étaient pas si éloignées donc je me serai fais entendre.
Le temps semble interminable et je ne sais comment j’arrive à un moment à m’endormir ou plutôt somnoler. Je n’ai plus rien entendu, et la personne n’était plus là.
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