La trappe đź§źđź§ź

Saluuuuuut , je vais vous racontez une histoire que j’ai créée mais qui fait bien bader .

Dans un hameau isolĂ© du centre de la France, lĂ  oĂą les routes ne sont mĂŞme plus goudronnĂ©es, trois ados – LĂ©o, Clara, et Mehdi – passaient leurs dernières vacances d’étĂ© ensemble. Ce coin de cambrousse, c’était le genre d’endroit oĂą mĂŞme le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique Ă©vite de passer. Chez la grand-mère de LĂ©o, il n’y avait que des champs, des corneilles, et cette maison voisine, envahie par le silence et le lierre : la baraque de la vieille Renaud. Rumeurs du village : la vieille Renaud avait perdu son fils dans les annĂ©es 80. Depuis, elle ne sortait plus. Personne ne savait vraiment ce qu’elle mangeait, ni si elle vivait encore. Pourtant, chaque semaine, quelqu’un dĂ©posait des vivres devant sa porte. Toujours la nuit. Toujours sans un mot.Mais le plus bizarre, c’était cette trappe dans son jardin. Une dalle de mĂ©tal Ă©paisse, cadenassĂ©e, posĂ©e Ă  mĂŞme la terre. On racontait qu’un chien du village avait disparu en y fourrant le museau. Et que les rares gendarmes venus poser des questions Ă©taient repartis en disant : “Y a rien Ă  voir ici. Vieille femme, vieille douleur.” Mais cet Ă©tĂ© lĂ , les trois amis dĂ©cident d’aller voir. Juste pour se marrer. Ils attendent la nuit. Forcent le cadenas avec une pince. LĂ©o soulève la trappe. L’odeur leur retourne l’estomac : moisi, fer rouillé… et viande avariĂ©e. Clara hĂ©site. Mehdi dit “On y va juste cinq minutes.” Alors ils descendent. Sous la maison, ils dĂ©couvrent un couloir de bĂ©ton mal fait, sans lumière. Des portes, des chaĂ®nes au mur, une vieille chaise avec des sangles. Au fond, un congĂ©lateur. Quand ils l’ouvrent, le choc. Des vĂŞtements d’enfants. ÉtiquetĂ©s. ClassĂ©s. Tous tachĂ©s. Certains encore humides. Aucun corps. Juste… des restes. Dents, mèches de cheveux, chaussures remplies de sang . Ils fuient. Mais en remontant, ils entendent un cliquetis. Quelqu’un referme la trappe , mais personne . Clara hurle. LĂ©o tambourine. Et Mehdi perd pied. Ils restent enfermĂ©s lĂ -dedans 8 heures.

Quand les gendarmes finissent par intervenir (grâce à un message vocal à moitié envoyé sur le répondeur du père de Clara), ils retrouvent les trois jeunes, sales, en état de choc. Ils sont vivants. Mais ce qu’ils ont vu marquera le village à jamais. Et pourtant… rien ne sort dans la presse Pas de photos. Pas de poursuite. La vieille Renaud ? Disparue. Officiellement, le sous-sol était un ancien abri de guerre. Officieusement, les gendarmes locaux avaient trouvé des preuves qu’au moins quatre enfants portés disparus entre 1983 et 1997 avaient été en contact avec quelqu’un dans cette maison.

Une rumeur circule parmi les anciens du coin : une secte locale, “Les Gardiens du Pardon”, y aurait organisé des “rites d’effacement” – une purge destinée à “libérer l’enfant du mal par la douleur”. Mais sans corps, sans témoin vivant, sans aveux… le dossier a été classé:

Dossier Non Résolu #47 – Secteur de Montchâteaux

Depuis, la maison est murée. Et Clara, Léo et Mehdi ? Ils ont grandi. Mais ils ne parlent jamais de ce qu’ils ont vu ce soir-là.

submitted by /u/GoodPepe1212
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