L’Ami du placard

Bonjour je m’appelle Sarah j’ai 35 ans et cette histoire c’est passée il y a des années et je reste tout autant terrorisée.
A l’époque j’avais 24 ans, pleine de rêve et l’un de mes plus grand souhaits c’est réalisé lorsque j’en avais 20. Je vivais dans un tout petit appartement dans le Queens avec mon compagnon que l’on appellera Charles, et nous avions eu un petit garçon nommé Jack. Les 5 premiers mois ont été assez durs, mon chéri travaillait sans cesse pour pouvoir nous ramener a manger tandis que moi je restait seule a l’appartement avec Jack. Ces mois si, je ne voyais guère mes parents ou mes amis.
Un jour mon copain est rentré du travail l’air très enjoué, il a couru a mon cou pour nous annoncer la très bonne nouvelle. Un de ces collègues de travail, lui a fait part d’une offre immobilière sur une maison de campagne qui était assez abordable pour notre budget a cette époque. La maison ne se situait pas très loin de l’école de notre fils et mon mari allait postuler pour être charpentier dans une usine à 40 minutes d’ici.
2 mois après, le déménagement était presque fini. Les derniers camions vidaient les meubles, certains d’entre eux envoyés par nos familles respectives. Je fus surprise d’admirer un immense placard en acajou taillé de dessins anciens qui n’avaient pas de signification précise pour moi. Lorsque le dernier camion fut partis, on décida de commander des pizzas, étant fatigués aucuns d’entre nous ne voulais faire la cuisine et encore moi la vaisselle. 23 heures étaient passés et notre fils dormait a point fermé dans mes bras, je l’ai donc monté dans sa chambre tandis que mon homme rangeait les pizza. En entrant dans sa chambre, je fus d’autant plus choquée de voir l’armoire en face du lit de notre enfant. Mon compagnon et moi avions déjà débattue sur l’armoire qui ne devait pas être placée dans la chambre du petit car elle était bien trop imposante et ne convenait pas forcément a l’âge que Jack avait. Mais étant fatiguée, je n’y prêta pas plus grande attention, déposa mon fils dans son lit, ferma la porte et alla me coucher à mon tour.
Le lendemain je me réveilla tôt, ce qui me sembla bizarre après un tel déménagement mais une fois debout je descendis et commença a préparer le petit déjeuner. Au bout de quelques minutes, le déjeuner fus fin près et je me pausa dans notre canapé avec un vieux magasine. Il était 7h20 lorsque j’entendis un bruit sourd provenant d’en haut, inquiète je laissa mon magasine de côté et commença a monter les escaliers. Une sensation étrange envahit mon corps lorsque je fus près de la fin des escaliers. Arrivé dans le couloirs des chambres, aucunes d’elles n’étaient allumés. Un autre bruit plus discret se fit entendre depuis la chambre de Jack, mon coeur n’en fit qu’un bond de plus et d’un pas plus décider je m’approcha de sa chambre, j’ouvris la chambre dans un mouvement vif et mon stress redescendit alors que mon fils se tenait en face de l’armoire.
Je commença a l’appeler et a lui demander ce qu’il faisait debout aussi tôt, mais lui ne faisait que regarder son armoire sans jamais se tourner vers moi. Je me rapprocha alors, et pausa ma main sur son épaule, il se retourna, me sourit et on descendit.
1 moi après, en plein été, on invita les parents de mon copain pour venir passer quelques jours en notre compagnie pour qu’ils puissent enfin voir Jack en personne. Ses parents sont arrivés au début de l’après midi et nous avons passés une bonne fin de journée. Une fois Jack couché, on se pausa dehors dans le jardin pour discuter. Les sujets divaguèrent et je me rendis compte que je n’avais même pas pris le temps de remercier les parents de mon chéri pour cette si belle armoire.
Je leur fis compliment de l’armoire en acajou, un cadeau bien précieux. Soudain les yeux de ma belle mère devinrent interrogateurs et me demanda de quoi est ce que je parlais, moi même dans l’incompréhension je l’invita a me suivre jusque dans la chambre de notre fils.
Arrivé a la fin des escaliers le même ressentis d’il y a 1 moi me glaça le sang et mon front se mit a suer. On entra dans le couloirs des chambres et l’on ouvrit la porte de la chambre de Jack. Mais je constata avec stupeur, qu’aucune armoire ni mon fils étaient présents dans la pièce.