Merci pour la précision ! Voici une version révisée de ton histoire, adaptée pour le subreddit r/LetsNotMeet, avec ton ajout sur la voix d’homme, en gardant le ton personnel, tendu et immersif, comme les posts populaires sur ce subreddit :
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TW : Disparition, meurtre, pédocriminalité, corps, violence sur mineur
J’ai pensé partager ce qui m’est arrivée quand j’avais 7 ans. Je m’en souviens encore très clairement, et elle me hante encore aujourd’hui. Ce n’est que des années plus tard que j’ai réalisé à quel point on a frôlé quelque chose d’horrible.
À l’époque, j’étais chez ma cousine Jasmine. On était chez sa grand-mère, à la campagne, du côté de son père. La maison était grande, avec un immense jardin qui touchait directement une forêt. Jasmine y allait souvent, elle n’avait jamais eu de souci, elle adorait cet endroit. Moi ? Les forêts, ça me faisait flipper.
Je passais trois jours là-bas. Le premier soir, rien d’anormal. Le lendemain, on jouait dans le jardin quand Jasmine m’a dit qu’elle avait entendu la voix de son amie Cassandra, qui semblait venir de la forêt. Elle en était persuadée. Comme les enfants du coin y jouent souvent, on s’est dit que c’était possible. Avant de partir, on a prévenu sa grand-mère qu’on allait la rejoindre.
Et c’est là que tout a commencé à devenir… bizarre.
À peine entrées dans la forêt, on remarque qu’il n’y a plus un bruit. Plus d’oiseaux, plus rien. Un silence oppressant. Jasmine appelle : « Cassandra ? T’es là ? » Pas de réponse. Deux minutes passent. Puis un bruit. Des craquements de branches.
Jasmine rigole un peu nerveusement et dit : « Cassie, sérieux c’est pas drôle. Montre-toi. »
On avance, mais pas trop — on ne voulait pas se perdre. Et là, je sens une odeur immonde. J’ai une condition médicale qui rend mon odorat ultra-sensible, et là… c’était insupportable. J’ai vomi sur place. Jasmine me demande si ça va, et je lui demande si elle sent aussi. Elle me dit que oui, mais qu’elle pense que c’est un animal mort plus loin dans la forêt.
Curieuses et un peu inconscientes, on s’approche pour vérifier. Dans les buissons, on aperçoit des morceaux de tissu. Puis, derrière un buisson plus large, on tombe sur un sac-poubelle éventré, couvert de mouches, rempli de sang, avec des vers qui grouillent.
Et à l’intérieur, une main.
Jasmine s’est écroulée sous le choc. Moi, j’ai vomi à nouveau. On n’a même pas eu le temps de bouger qu’on entend des pas. Et là, une voix d’homme, grave, résonne dans la forêt : « Montrez-vous… »
Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie.
Jasmine et moi, on s’est regardées une seconde, et on a couru comme jamais. On a retraversé le jardin en panique. Juste avant d’arriver à la maison, on a entendu un cri ou un rire, très fort, très étrange — on ne savait pas si c’était humain ou non. Et ce son, on l’entendait encore depuis la maison, sans arriver à savoir s’il venait de la forêt ou si on l’avait ramené dans nos têtes.
La grand-mère de Jasmine était déjà inquiète. Elle nous a dit que Cassandra n’était pas censée être là, qu’elle n’était même plus dans le coin. Elle avait appelé sa mère, qui croyait que sa fille dormait chez une copine. Mais après ce qu’on venait de lui raconter, elle a directement appelé la police.
Les flics sont venus, on les a guidés jusqu’à l’endroit en suivant nos pas (et mes vomis, oui). Ils ont retrouvé le sac, un couteau plein de sang, et des vêtements d’enfant.
On n’a pas su grand-chose sur le moment. Ce n’est que des années plus tard que Jasmine m’a appris que la victime était bien Cassandra. C’était la première fois qu’un enfant était retrouvé découpé dans cette forêt. Les disparitions dans la région n’étaient pas fréquentes, et les enfants étaient presque toujours retrouvés vivants.
Le tueur, lui, a été identifié quelques année plus tard. Il s’était fait renverser par une voiture. Quand la police a fouillé chez lui, ils ont trouvé des photos d’enfants nus, certains mutilés. Il y aurait eu trois victimes au total, dont Cassandra. Il n’a jamais été jugé.
Je repense souvent à cette voix dans la forêt. Ce moment où on a entendu : « Montrez-vous ». Je n’ai jamais su s’il nous voyait. Mais lui, il était là. Et nous aussi.
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