Le marchand de sable se joue de moi

Nous étions dans un camping classe même assez huppé comprenant des petites villas aux grandes baies vitrées, un accès à des espaces verts et même à plusieurs piscines. Voulant me reposer, mes parents sont partis seuls pour la visite d’un vieux lycée abandonné, le Lycée Charles Henry. L’architecture de ce bâtiment était selon les internautes et visiteurs unique en son genre , ou bien même une révolution architecturale. De mon côté, j’ouvre les grandes baies vitrées pour profiter de la vue qui s’offre à moi , avec un vent frais léger qui caresse ma peau. C’était vraiment agréable. Je décide tout de même de fermer une partie des rideaux de ces deux grandes baies vitrées pour éviter toute intrusion. Je me pose sur un gros coussin devant un écran plat et navigue sur Netflix. J’ai fini par choisir un film qui m’a l’air sympathique, mais je tairait le nom étant donné que je me suis tout de même finalement endormie devant. Je me réveille , la brise de vent était plus fraîche. Il faisait plus sombre, la nuit tombait lentement. Je m’avance vers une des baies vitrées pour profiter du spectacle de lumière s’offrant à moi , toujours ce vent caressant ma peau et mes cheveux parfois de petits animaux me rendaient visite et je les nourrissait et prenait soin d’eux. Soudain , en direction de la piscine ,un enfant semble se noyer mais il rit en même temps. D’un air amusée par cette tentative d’avoir de l’attention je lui dis “ tu te noies vraiment ? j’appelle les secours? “ il s’arrête et secoue la tête. Il commence à s’approcher de moi et en s’approchant, c’est un homme, un homme qui parle avec un sourire à l’air sympathique mais d’une étrange froideur. Il m’a parlé , me demandant où étaient mes parents. J’ai menti en ne connaissant pas la raison de ses questions. Il a essayé d’un coup d’entrer j’ai fermé la première fenêtre. Puis, je me suis dirigée vers l’autre où le rideau avait été tiré alors que je l’avais fermée Puis , rien pas un bruit, un silence pesant s’installe où j’entends simplement mes battements de coeurs et ma respiration s’accélérer. Soudain, l’homme me prend par le bras et me dit « si tu bouges je te tue » . Je voulais appeler le 17 mais ils mettent du temps à répondre l’homme rigole et se bat contre moi pour avoir mon téléphone, j’hurle il me déboîte le coude et prend mon téléphone qui ne se verrouille pas en étant en appel « vous êtes en communication avec les services de polices… » j’ai hurler il a raccrocher j’ai reçu un coup à la tête et le noir total. Je ne sais pas combien de temps après mes yeux se sont ouverts, tout était flou, je sentais une odeur prononcée de tabac froid, je voyais des nuances de rouge dans ce qui semblait être un van. Des objets étaient suspendus, des crochets des chaînes mais également des peluches tachées. D’ailleurs les murs étaient également tachés d’une étrange couleur brunâtre. J’ai mal au bras, j’ai les jambes attachées mais mon téléphone à portée de main, pourquoi ? Je n’en avais aucune idée mais une chance se présentait à moi. J’ai compris qu’il allait essayer de trouver mes parents . Il maudissait toute personne visitant le lycée Charles Henry mais je lui avait menti alors…normalement il devrait ignorer où se trouvaient mes parents. À chaque contact de la police une musique super forte se faisait entendre dans le van autour de moi .Une torture . J’envoie un message à ma maman, je lui dis combien je l’aime, que je suis fière d’elle et que je la remercie pour tout . Mon réseau est soudainement descendu, j’ai envoyé ce message sans pouvoir en dire plus. L’angoisse me monte, les larmes aussi . Soudain je me réveille , il fait sombre , nuit , je ne peux pas bouger mais je n’ai plus mal, j’entend le vent taper contre mes volets , je bouge mes yeux et tente de bouger mes doigts . J’y arrive et soudain je me redresse en un sursaut. Et là j’ai compris que tout ceci n’était qu’un rêve …