Au premier regard la famille Grayson est totalement normal Carol la mère au foyer John un père pilote d’avion souvent en deéplacement Maggie une adolescente de 18 ans et Damien un enfant de 13 ans l’histoire commence à l’enterrement de la mère de Carol. Après la cérémonie, Carol sombre dans une profonde tristesse, et bien que John essaie de l’aider, il se sent souvent absent. Il décide d’emmener la famille dans leur chalet à la montagne, espérant que le changement de décor aidera Carol à surmonter son chagrin. Mais même là, la tristesse de Carol persiste. La résistance de Maggie et la jeunesse de Damien rendent l’atmosphère plus douce, mais ils ne peuvent empêcher la détérioration de l’état mental de Carol.
De retour chez eux, après la semaine d’enterrement, Carol se retrouve de plus en plus seule avec ses pensées. Elle décide de revoir des objets personnels de sa mère, mais en découvrant des photos, une vague de tristesse l’envahit. Elle se laisse emporter par le chagrin, éclatant en sanglots dans le silence de la maison vide.
Plus tard, elle sort faire des courses pour le dîner, laissant Damien plongé dans ses jeux vidéo. En chemin, Maggie l’appelle pour lui demander la permission de dormir chez une amie. Bien que réticente, Carol accepte. Seule chez elle, la solitude devient de plus en plus lourde à supporter. Après avoir demandé à Damien de sortir les poubelles, une simple erreur de sa part, en faisant tomber un sac, suffit à la faire éclater de colère. Damien, compatissant, pense qu’elle est juste tendue, mais elle l’oblige à ramasser les déchets avant de se retirer pour tenter de dormir. Mais le sommeil la fuit.
Le lendemain, presque sans sommeil, Carol se lève pour préparer le petit déjeuner. Pendant qu’elle cuisine, John l’appelle pour lui annoncer qu’il rentrera le lendemain. Un soulagement pour Carol, qui ne supporte plus d’être seule à gérer la maison.
Après avoir déposé Damien à l’école, Carol renverse accidentellement un SDF ivre qui traverse la route sans faire attention. Elle panique, mais remarque que l’homme bouge, ce qui la pousse à fuir sans appeler une ambulance, craignant les conséquences juridiques.
Lorsque John revient à la maison, il apporte des cadeaux pour toute la famille. Maggie, elle, revient pour passer du temps avec son père. John décide d’aller chercher Damien à l’école pour lui faire la surprise, laissant Carol seule avec Maggie. Cette dernière remarque que sa mère semble tourmentée et lui demande si tout va bien. Carol, sur la défensive, répond agressivement : “Pourquoi ça n’irait pas ?” Maggie s’énerve, lui disant qu’elle ne lui a rien dit, et lui demande de se calmer. Mais Carol, dans un excès de colère, tente de gifler Maggie en répliquant : “Tu ne parles pas comme ça à ta mère.” Maggie, choquée, se retire dans sa chambre. Carol, rongée par la culpabilité, décide d’aller s’excuser, mais Maggie ne lui répond même pas, se contentant de lui dire à travers la porte : “Va-t’en.”
Lorsque John et Damien rentrent, le dîner se passe dans un silence tendu. Carol et Maggie ne se parlent toujours pas, mais personne n’ose aborder le sujet de la dispute.Après le dîner, John et Carol décident de regarder un film ensemble. John, fatigué, commence à s’endormir après quelques minutes, tandis que Carol, inquiète, prend son téléphone sans qu’il le remarque.
Elle fouille dans les messages de son mari, cherchant des indices, mais trouve que tout semble normal. Pourtant, un sentiment étrange l’envahit. Elle se rend compte qu’elle ne connaît pas vraiment John comme elle le pensait. Ce secret, ce fossé entre eux, la ronge.
Quelques jours passent, et Carol devient de plus en plus instable. Elle fait face à des hallucinations, des visions de sa mère, de la douleur, et des regrets incessants. Elle perd pied, ne sachant plus ce qui est réel. Le lendemain La fille demande pardon à sa mère, mais la mère lui répond qu’elle l’a enfermée à sa porte comme un chien hier, alors qu’elle voulait lui parler. La fille, s’énervant, lui rétorque qu’elle l’a frappée sans raison et que, de plus, elle ne veut pas de son pardon. “C’est quoi ton problème ?” dit-elle.
Le père entend tout et demande à Carol si elle a frappé la fille sans raison. Carol répond que, oui, elle avait raison : la fille lui a manqué de respect. John, sidéré, dit : “Tu es vraiment bizarre, il y a deux jours tu étais distante, et là tu as frappé notre fille. Qu’est-ce qui se passe ?”
Carol crie alors : “J’ai tué un homme !” Un silence lourd s’installe dans la pièce. John, confus, rétorque : “Quoi ? De quoi tu parles ?”
C’est alors que Carol a une vision de sa mère et crie : “Laisse-moi tranquille !” John, inquiet, l’attrape en lui disant : “Calme-toi, je suis là.” Mais, à cause des nombreux jours sans sommeil et des cachets qu’elle a pris, Carol, dans un geste incontrôlé, pousse le père. Il tombe et se cogne la tête contre le bord de la table.
Les enfants, horrifiés, hurlent de toute leur force. Les cris et la vision du sang provoquent chez Carol une nouvelle hallucination où elle voit le SDF au sol, qui crie à l’aide. Perdu dans sa folie, Carol perd le contrôle et hurle : “Ce n’est pas de ma faute !” Elle prend alors une pierre et commence à frapper le SDF. Mais la vision disparaît. Ce n’était pas le SDF. C’était John. Elle l’avait frappé avec un couteau dans le ventre.
Maggie prend immédiatement Damien et court dans la chambre de Maggie. Elle appelle la police. Carol, horrifiée par ce qu’elle vient de faire, réalise qu’elle a tué son mari. Elle commence à répéter, en pleurant : “Ce n’est pas de ma faute ! Il me trompait et voulait nous prendre, nous emmener et partir.” Elle demande alors à Maggie de lui donner Damien et de les suivre, qu’ils s’enfuient ensemble.
Carol commence à frapper la porte de la chambre puis s’arrête, totalement paniquée. En entendant la police arriver, elle comprend que c’est Maggie qui a appelé, et une rage incontrôlable la prend contre elle. Elle répète : “Je vais te tuer, comme ce putain d’alcoolique !” Elle prend une hachette de cuisine et essaie de défoncer la porte.
Après quelques coups furieux, elle hurle : “Je vais te tuer, petite salope, je te déteste.” Ces mots terrifiants traumatisent Maggie et Damien. Après quelques coups supplémentaires, une fente apparaît dans la porte, mais elle n’est pas assez grande pour entrer d’un coup. Le bruit finit par disparaître.
La police arrive enfin et se prépare à entrer dans la maison. Les policiers pénètrent dans la maison et découvrent le corps de John. Ils demandent : “Il y a quelqu’un ?” Maggie, en panique, hurle “Oui !” et commence à ouvrir la porte, avec Damien derrière elle, apeuré. Au moment où elle ouvre la porte, Carol l’attrape, la fait tomber, et s’apprête à lui donner un coup de couteau. C’est alors que Damien, dans un élan de courage, pousse sa mère par derrière. Sans prévenir, un policier tire deux balles dans le dos de Carol, la touchant de plein fouet. Elle avait raté l’œil de Maggie de quelques centimètres à peine.
Les policiers et l’ambulance sortent les enfants et leur père, presque morts, de la maison. Malgré les trois coups de couteau dans le ventre, John réussira à s’en sortir après plusieurs semaines de convalescence.
Après la mort de leur mère, Maggie et son père, encore faibles, décident de regarder dans les affaires de Carol pour essayer de comprendre ce qui s’est réellement passé. John tombe sur une boîte et, avec stupeur, réalise qu’il n’a jamais vu cette ordonnance auparavant. Il prend les médicaments entamés dans ses mains, le regard vide, comprenant que Carol cachait sa maladie depuis des années.
Maggie, elle, est bouleversée. Elle regarde les boîtes de médicaments, l’ordonnance, et murmure : “Elle était malade… Elle était malade et on n’a rien vu.”
John serre les poings, submergé par un mélange de colère et de chagrin. Il se repasse en boucle les derniers jours, cherchant des signes qu’il aurait pu remarquer. Il murmure à son tour : “Si j’avais su… Si elle m’avait dit quelque chose…”
Mais il sait que c’est trop tard. Carol est morte. Leur famille est brisée. Tout ça aurait pu être évité.
Fin de l’histoire.
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